Eau potable

Qualité de l’eau distribuée

 

La qualité de l’eau distribuée

L’eau distribuée par le SIECT est d’origine superficielle (usines du Lherm et du Fousseret) et souterraine (captages de Cazères et Plagne). Des analyses de contrôle de l’eau sont réalisés régulièrement par l’ l’Agence Régionale de Santé (ARS) et sont disponibles sur le lien suivant :
https://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/eau

L’ARS édite également annuellement des bilans de la qualité de l’eau distribuée sur tous les sites de production (voir document “Bilan qualité eau 2023” ci-joint).

Voici quelques-un des paramètres qui permettent d’évaluer la qualité de l’eau distribuée :

La qualité microbiologique
Elle est évaluée par la recherche de bactéries témoins d’une pollution de la ressource ou du réseau (traceurs de présence potentielle de germes responsables de maladies plus ou moins graves telles que gastro-entérite, hépatite A, parasitose, etc).

La conductivité
Elle traduit la minéralisation globale de l’eau (sels minéraux). La minéralisation est faible pour des valeurs inférieures à 200µS, moyenne pour 300 à 400µS, forte au delà de 600 µs.

Le TH
Il indique la dureté de l’eau (= son degré de minéralisation), il est exprimé en degré Français (°F) et traduit la teneur en calcium et en magnésium (avec 1°F = 4 mg de calcium ou 2,4 mg de magnésium par litre d’eau).
► TH<10°F : Eau très douce (très peu calcaire)
► 10<TH<20 °F : Eau douce (peu calcaire)
► 20<TH<30°F : Eau dure (calcaire)
► TH>30 °F : Eau très dure (très calcaire)

Le TAC
Il correspond à l’alcalinité de l’eau (essentiellement teneur en hydrogénocarbonates).

Les nitrates
Ils sont présents à l’état naturel dans les sols comme résidus de l’activité biologique (végétaux, animaux et humains), à des teneurs voisines de 5mg/l dans les eaux naturelles. Des apports excessifs ou mal maîtrisés de matières fertilisantes peuvent être à l’origine d’une augmentation de la concentration dans les ressources. La teneur en nitrates doit être inférieure à 50 mg par litre afin d’assurer la protection des nourrissons et des femmes enceintes.

Le fluor
C’est un oligo-élément présent naturellement dans l’eau. Sans excéder la limite de qualité, des doses modérées sont bénéfiques pour la santé. Lorsque l’eau est peu fluorée (<500 µg/l), un apport complémentaire sous forme de sel de cuisine fluoré ou de comprimés peut vous être recommandé par votre dentiste, pour une prévention optimale de la carie dentaire

L’agressivité de l’eau
Souvent liée à un ph acide et/ou une faible minéralisation de l’eau, elle peut entraîner la corrosion des canalisations métalliques (cuivre, plomb …) notamment dans les réseaux intérieurs des habitations. En raison de la toxicité de cet élément et de son accumulation dans l’organisme, le remplacement de toute conduite en plomb est fortement souhaitable surtout si l’eau a une tendance agressive. Dans l’attente de leur changement, il est important de laisser couler quelques litres d’eau avant de la consommer, il est vivement recommandé aux enfants et aux femmes enceintes de ne pas boire l’eau du robinet lorsqu’il y a présence de canalisations en plomb dans l’habitation .

pH (potentiel Hydrogène)
Il traduit le caractère acide ou basique d’une eau. C’est un paramètre important car il agit sur l’efficacité des procédés de traitement ainsi que sur les phénomènes d’entartrage ou de corrosion des canalisations.. L’échelle du pH s’étend de 0 à 14. Une eau est dite neutre à pH 7. Acide, (pH<7), elle peut provoquer une corrosion des tuyaux métalliques. Basique (pH>7), elle peut créer des dépôts incrustants.

 

Contrôle de la qualité de l’eau

L’Agence Régionale de Santé (ARS) effectuent régulièrement des analyses d’eau, via le Laboratoire Départemental de l’eau, sur les prises d’eau brute, les usines de production et le réseau de distribution du SIECT pour contrôler la qualité de l’eau distribuée. Les résultats des analyses sont disponibles dans votre mairie. Ils sont également consultables sur le site de l’ARS donné ci-dessous.

Le SIECT effectue également journalièrement des analyses de contrôle d’eau potable dans les laboratoires des usines de traitement du Lherm et du Fousseret et sur les captages de Cazères et de Plagne. Des contrôles de résiduels de chlore sont également pratiqués sur le réseau et les réservoirs.